Informatronique
"Centres d'intérêt" - Univers approfondi
Cybersphère
Après l'Effondrement de l'Intraplan, le regard des grandes corporations galactiques s'est tourné vers les rares plateformes post-physiques indépendantes encore fonctionnelles, et surtout vers les installations de stockage physiques. Des dizaines d'années et des moyens financiers et technologiques considérables ont permis la réalisation d'un projet titanesque, faire fonctionner pleinement la Cybersphère sans l'Intraplan.
Une infrastructure semi physique unique a ainsi vu le jour, composée de serveurs physiques d'une part, contrôlés par des dizaines de techniciens, et d'une bulle de visualisation post-physique, simulée dans un espace fini, contrôlée à l'aide d'une technologie dérivée des anciens serveurs Reliante qui permettaient autrefois la communication avec l'Intraplan.
La Cybersphère permettait la stabilisation des échanges entre les grands foyers de transit d'informations et l'Intraplan, elle avait des installations physiques pour faciliter les échanges et le stockage d'informations sur le court terme. Suite à la disparition des Intelligences, c'est le recouvrement des informations stockées dans les Cybersphères qui a constitué la première priorité des États de la Voie.
C'est une dimension numérique conçue pour servir d'interface entre le réseau et les appareils électroniques. Il s'agit d'un réseau tandem qui évolue pour subvenir à des pannes réseaux et physique ou pour permettre des actions exceptionnelles. Pour permettre sa maintenance par une main d'oeuvre peu qualifiée, elle prend la forme d'un monde, construit entre données et instructions codées pour faire fonctionner les divers programmes liés. C'est à l'intérieur que toutes les informations sont cryptées et protégées.
Virtualisme
Avec la crise de l'Intraplan, les connaissances en informatique de la Voie ont regagné de l'intérêt. Auparavant presque délaissées, les simulations sont devenues une grande partie du quotidien de beaucoup de monde dans la Voie, allant des jeux vidéos en immersion totale, comme le célèbre Nitescence, aux thérapies dans environnements modifiables.
Ces "Environnements virtuels", ou "simus", ont pourtant majoritairement été utilisés pour des lieux virtuels, généralement pour y dépenser son argent. Hotels immersifs, casinos ou espaces touristiques sont devenus la norme, surtout pour quiconque n'a pas les moyens de voyager sur des planètes possédant ce type d'installations de masse.
Leur utilisation régulière entraîne cependant beaucoup de cas d'addictions, alors que les simulations sont souvent plus attrayantes que la réalité. C'est ce pourquoi sont payés les virtualistes, dont le métier consiste à s'occuper de peaufiner les détails d'un environnement virtuels. Sensations, matériaux, bruits ou couleurs sont autant de domaines où l'expertise fait la différence en terme de qualité de simulation.
N'importe qui peut se payer le luxe des environnements virtuels. Mais peu sont ceux à pouvoir prétendre à un accès aux meilleurs et plus réalistes d'entre eux.