Gilghim, paisible république
"États voisins de Ligur" - Univers proche
Capitale : Mondaffranchi
Consule : Eare Nygaard (étamyre)
Coordination fédérale : Thomas Lauridsen & Jasmin Dahl (humain, samune)
État parmi les plus stables de la Voie, à l'origine de nombreuses innovations techniques notamment utilisées sur l’Aedantelys. Il accueille des joyaux galactiques en matière de méga-infrastructures et des mondes-sanctuaires réputés, et comptant sur une population multiculturelle intégrée dans sa communauté civique, Gilghim est l’un des rares États velliens à posséder une réputation équilibrée à la culture moderne et diverse.
La scène politique Gilghimiite s’organise entre la République fédérale, dont le Congrès Unique siège à Mondaffranchi, et les différents mondes librement associés au sein de la Fédération et possédant leurs propres Constitutions. Les décisionnaires sont élu·es au suffrage universel direct selon Vanvi, les différences mineures étant spécifiées dans les scrutins inscrits au sein des diverses Chartes Constitutionnelles.
Le Conseil Vellien nomme tous les dix ans un·e Consul·e, après une concertation avec la République réunie en Grand Congrès Citoyen. Les relations entre la Voie et l’Union des Mondes Fédérés de Gilghim sont réputées pour être très étroites et cordiales depuis la fondation de l’État après la Crise de l’Intraplan.
Gilghim se distingue administrativement du reste de la Voie par une organisation militaire construite historiquement par sa communauté civique. Attachés au fonctionnement fédéral très décentralisé de la République, chaque monde possède sa Garde Civile Affranchie - reste historique des Gardes Planétaires qui avaient pris les armes pour se défendre lors de la Crise.
Aujourd’hui, les GCA sont chapeautées par l’Armée Radiante, qui gère leur logistique, leur formation, leur équipement et constitue l’écrasante majorité de leurs états-majors locaux avec leurs fonctionnaires nommés par le Conseil Vellien.
Informations complémentaires
Ce qui se trouve sous cette ligne n'est pas nécessaire à savoir pour jouer.
Présentation
Gilghim, Union fédérale de mondes librement associés, État construit à la suite de la Crise par et pour son peuple, fait partie des rares États-modèles fonctionnels de la Voie. Elle est née grâce à la Crise sur les ruines de l’Empire de Gamar à la suite de soulèvements civiques et militaires, puis de l'Accord Unique poussé par le Conseil Vellien entre les différentes parties prenantes du chaos ambiant. Les révoltés de Mondaffranchi, capitale fédérale, ont très rapidement soutenu le projet vellien et su mettre d’accord les différentes factions Gilghimiites autour d’un projet démocratique de progrès.
Territoire
Carte
En attente
Mondaffranchi - Ancre politique et éternelle idéaliste
Le joyau politique et havre de libertés Mondaffranchi est situé dans un magnifique système stellaire tristellaire comptant le monde-capitale, ses deux Lunes habitables et l’un des premiers Habitats artificiels faisant office d’ecumenopolis.
Mondaffranchi - Beauté impériale à noeud républicain
Capitale politique et administrative de Gilghim, le monde abrite les sièges de nombreuses corporations et centres de formation réputés. La planète fut longtemps avant la Crise un monde de villégiature, mais les révoltés civiques et les Nouveaux Radiants ont mené de grands travaux respectueux de l’Histoire paysagère du monde pour en faire un centre démographique, politique et philosophique vellien.
Lune Anker - Hub logistique et industriel
L’un des hub logistiques les plus modernes de la Voie, la Lune a été aménagée après la Crise pour satisfaire les besoins de Mondaffranchi. Haut-lieu d’installation d’une multitude d’entités économiques et intégré dans le Système Tristellaire de Transport Express (S2TE), les pollutions croissantes causées par les activités économiques inquiètent de plus en plus les autorités fédérales.
Lune Scit - Océan de savoirs
Plus petite des cinq Lunes de Mondaffranchi, l’astre concentre une multitude d’institutions d’éducation supérieure Gilghimiites et a été le premier centre de télécommunications à être reconnecté au réseau vellien après la Crise de l'Intraplan. Son orbite abrite l’une des plus anciennes stations spatiales humaines, aujourd’hui musée de renom, et une Académie Radiante réputée pour former les plus jeunes fonctionnaires radiants avec brio.
Habitat Jiopé - Ecumenopolis vitrine du progrès vellien
Habitat artificiel en orbite autour de la plus petite étoile du système, la mégaconstruction réalisée après la Crise de l’Intraplan et subventionnée par la Voie est l’un des plus grands centres démographiques de la région galactique. Il abrite une population proche de 50 milliards d’individus et une multitude d’espèces intelligentes qui en ont fait leur foyer. Avec ses plans d’une beauté rare pour un projet de cette envergure dessinés par des architectes étamyres assistés de techniciens venus de Gamar, l’Habitat financé en partie par du capital ligurien est utilisé par le Conseil Vellien comme une vitrine de ce que pourrait être la réussite des idéaux de la Voie.
Congrès Unique - Institution astrale
Autre mégastructure qui a bénéficié de l’aide vellienne, il s’agit d’une immense station spatiale où siègent les 3333 Délégué·es parlementaires de l’Union fédérale Gilghimiite. Construite autour de l’étoile la plus brillante du système tristellaire, la structure est aussi un immense générateur énergétique qui alimente tout le système et les infrastructures aux alentours en énergie locale et propre.
Foyers-interlocuteurs fédéraux
L’administration Gilghimiite a souhaité répondre à un idéal de simplicité administrative afin de ne pas s’embourber, à l’image de certains de ses voisins, dans des planifications gargantuesques ou des exploitations sauvages de ses ressources. Ainsi, 32 foyers-interlocuteurs fédéraux (FIF) ont été créés à la suite de l’Accord Unique, qui correspondent aux territoires contrôlés par les Gardes Civiles Affranchies au moment de la pacification poussée par la Voie.
Ces FIF, véritables pôles bancaires et agences économiques de l’Union fédérale, sont des administrations chargées de répartir les budgets et investissements fédéraux auprès des Mondes Gilghimiites, de gérer les Syndicats Publics qui exploitent les ressources des systèmes stellaires qui ne sont pas sous la juridiction de Mondes, et enfin de veiller à la préservation des mondes-sanctuaires en coopérant avec les forces de patrouilles civiques commandées par l’Armée Radiante.
FIF #1-9 - Foyers fidèles
Ces foyers accueillent les mondes les plus fidèles à l’Union fédérale et à ses principes. Dans les faits, peu de choses hormis des normes économiques locales distinguent les mondes de ces foyers proches de la couronne-frontière imposée par le Conseil Vellien de Mondaffranchi.
Leur administrations sont fonctionnelles et les lois fédérales sont rapidement appliquées dès que le Consulat les a promulgué. Les scènes politiques sont marquées par les partis fédéraux, qui concourent aux élections sans qu’aucune violence n’éclate, et les populations de ces FIF sont profondément attachées aux idéaux de l’Union fédérale et de la Voie.
Ces foyers accueillent le monde de Mélior Ligéria et une grande quantité d’infrastructures radiantes destinées à la protection de la couronne-frontière partagée avec Les Principautés.
FIF #10-15 - Coeurs populaires et civiques
Foyers marqués par une forte densité de mondes habités, il s’agit des premiers mondes à s’être insurgés à la suite de la Crise de l’Intraplan. La tradition civique et l’idéal de progrès sont imbibés d’un certain zèle allant parfois plus loin que celui du Consulat. Leur démographie multiculturelle et leur dynamisme culturel est cependant à nuancer par leur forte exploitation des mondes habitables et des ressources sur les autres astres - ne laissant que peu de mondes-sanctuaires et de potentiel industriel dans les décennies à venir.
Les administrations de ces FIF fonctionnent bien et ont pris la décision il y a quelques décennies de placer l’avenir de leur territoires dans l’innovation et le progrès technique. Ainsi, de grands programmes de financement d’Universités, de centres de recherches et de projets de R&D menés par des syndicats sont impulsés et encouragés, surtout dans les secteurs de la terraformation, de la géoingénierie et de la préservation des astres spatiaux.
Ces foyers accueillent notamment les mondes de Genèse et Synd, connus pour leur forte densité démographique et dirigent le puissant Syndicat Commun d’Exploitation et d’Innovation de Centre-Gilghim (SCEICG, ou SCEI).
FIF #16-24 - Périphérie centrale
Ensemble de foyers sans véritable unité commune, ils se caractérisent par une faible démographie et un faible nombre de monde habités. Abritant une grande quantité de mondes-sanctuaires et de systèmes stellaires à forts potentiels industriels, leur scène politique se distingue par une présence plus forte des mouvements socialistes barminiens sur les mondes et les stations industrielles.
Les administrations de ces FIF sont adéquates, mais laissent une autonomie bien plus poussée aux mondes que dans le reste de l’Union fédérale. Cette pratique administrative trouve sa source dans de fortes coopérations avec les foyers centraux pour tester les technologies écologiques et par un engouement fort pour les Gardes Civiles Affranchies de la part de la population.
Ces foyers sont l’ancrage de la formidable géante gazeuse Harin-Glesh, entourée de dizaines de mondes aussi beaux par leur paysages que par leurs innombrables ressources et capacités agricoles qui font l’envie de beaucoup dans la Voie.
FIF #25-29 - Foyers en rattrapage
Ces foyers sont les héritiers d’administrations impériales dysfonctionnelles et délaissées pendant des siècles, dans lesquels l’Union fédérale investit des moyens conséquents pour opérer un grand rattrapage économique, civique et social. Le quotidien de la population moins multiculturelle que le reste de l’État est marqué par une République sociale plus absente et des violations récurrentes des lois fédérales en ce qui concerne la démocratie économique.
Les administrations de ces foyers sont marquées par une relative efficacité et la présence de groupes détournant des fonds fédéraux. L’Armée Radiante a été mobilisée pour mener des enquêtes et casser ces cartels, mais établir des bureaux fonctionnels prendra du temps. Dans ces territoires, les partis fédéraux peinent à faire valoir leurs discours et l’abstention est chronique.
Malheureusement, ces foyers accusent un retard tel qu’il n’est pas reconnu de “perle régionale” à l’échelle de la Voie.
FIF #30-32 - Autonomies fières
Foyers les plus éloignés de Mondaffranchi et marqué par un développement avancé, ce sont les administrations qui comptent les mondes les plus méfiants vis-à-vis de l’Union fédérale et de ses principes. Comptant une démographie beaucoup moins multiculturelle et marquée par une forte présence des humain·es, il s’agit pourtant d’un moteur économique régional qui se démarque par un haut niveau de vie.
Les administrations de ces foyers sont parmi les plus efficaces de l’Union fédérale et leurs projets sont souvent cités comme des exemples d’opérabilité par le Consulat lui-même. Dans ces mondes, les partis fédéraux ne sont souvent même plus présents au profit de mouvements régionaux qui élisent Délégué·es parlementaires et servent de faiseurs-de-rois lors d’échéances électorales au plus offrant en matière d’autonomie.
Ces foyers se distinguent par la tumultueuse Eltagorcosis, l’une des plus vieilles colonies humaines où l’on retrouve des sites patrimoniaux historiques vieux de plusieurs millénaires. Elle compte des chantiers spatiaux qui fabriquent des mégastructures standardisées et forme de très bons fonctionnaires radiants dans ses instituts.
Mondes & structures de prestige
L’Union des Mondes Fédérés de Gilghim compte pour sa prospérité sur une série de mondes uniques et développés, et des grands projets qui donnent des lignes directrices aux acteur·ices économiques du pays. En plus du fort potentiel, par ses vastes territoires inexploités et ses cerveaux éduqués, l’État est fortement soutenu par les institutions velliennes.
Melior Ligéria - Perle artificielle
C’est un monde nouveau, créé par les élites velliennes et liguriennes. En chantier depuis des siècles, ce monde mort était une ancienne planète pleine de vie qui a connu le violent hasard cosmique il y a des milliers d’années. Un projet au capital majoritairement privé et venant de familles fortunées liguriennes, en échange d’une villa sur le futur monde, a été initié il y a quelques décennies et redonné vie au monde que nous connaissons aujourd’hui.
Façonné artificiellement pour correspondre à tous les besoins de “vellien·nes modernes”, doté d’infrastructures de qualité et protégé par l’Armée Radiante, Mélior Ligéria s’est doté d’un slogan qui a fait beaucoup parler : “Ligur, en mieux”. En effet, la population y est majoritairement issue de Ligur, et le modèle économique sur le monde est capitaliste contrairement au reste de l’État.
Avec le temps, le monde est devenu un bastion des partis conservateurs et libéraux de Gilghim. Son pouvoir culturel est connu de toute la Voie développée comme un idylle - si vous avez les moyens d’y vivre.
Frontière périphérique - Couronne armée
Il s’agit de la frontière entre l’Union des Mondes Fédérés de Gilghim et Les Principautés. Jalonnée de stations radiantes où sont présentes des troupes de l’Armée Radiante prêtes à défendre l’intégrité territoriale de l’État vellien, elle a été tracée par le Conseil Vellien lui-même après la Crise de l’Intraplan.
Le trait géographique est un véritable laboratoire à grande échelle pour les Nouveaux Radiants, qui utilisent cet espace et leur collaboration avec Gilghim pour réaliser des essais en matière logistique, stratégique et d’entraînement des troupes à partir de ce très vaste mais plutôt tranquille théâtre d’opération.
La présence d’instituts qui forment les fonctionnaires de l’Armée Radiante dans l’État facilite cette symbiose qui est l’un des exemples de bonne coopération entre un État, le Conseil Vellien et l’Armée Radiante.
Genèse et Synd - Mondes dynamiques
Mondes habités tout à fait classiques que l’on retrouve partout dans la Voie, Genèse et Synd ont la particularité, justement, de ne pas être exubérants ou hyper-spécialisés. Bénéficiant d’une population dense et grande ainsi que d’une économie prospère, il s’agit des deux mondes vers lesquels l’Assurance Universelle Fédérale de Gilghim transfère le plus de crédits en raison du vieillissement croissant de ses habitant·es.
Ces mondes sont aussi les berceaux du très connu Syndicat Commun d’Exploitation et d’Innovation de Centre-Gilghim, et bénéficient ainsi de nombreux emplois et impôts issus de son activité.
L’intégrité écologique de ces mondes a été préservée suite à des efforts parfois austères et autoritaires des gouvernements planétaires pour réorganiser la densité urbaine et restaurer les espaces naturels d’importance. C’est dans ces deux mondes que les premières technologies appliquées d’édition écologique qui font la gloire de Gilghim ont été testées.
Syndicat Commun d’Exploitation et d’Innovation de Centre-Gilghim - Mégacorporation démocratique
L’un des nombreux syndicats de Gilghim, unité de production économique basique dans l’Union fédérale, le SCEI se démarque par son poids économique d’ampleur régionale. Il s’agit, selon de nombreux experts, de la première Mégacorporation Galactique Démocratique - modèle encouragé par la Voie à se répéter dans l’État et ailleurs.
Ses opérations sont organisées sur les systèmes stellaires centraux de Gilghim, exploitant les minerais, les centrales énergétiques et les hubs de transport de ces territoires avec une efficacité redoutable pour ses concurrents.
Très soutenu par des fonds publics des FIF où il opère, il est actuellement en phase d’expansion en multipliant ses activités par le biais de filiales étrangères dans d’autres États velliens notamment Les Principautés, dans le cadre d’un programme mixte d’investissements productifs et humanitaires.
Harin-Glesh - Collier d’avenir
Ensemble de Lunes autour de la magnifique géante gazeuse Harin-Glesh, le collier d’avenir désigne cette vingtaine d’astres où la vie a prospéré avec abondance offrant des mondes vierges de toute intervention intelligente d’ampleur et, d’après les analyses préliminaires, bourrés de ressources en tous genre.
Ainsi, selon les études réalisées par des Bureaux velliens, l’exploitation de ce collier permettrait à lui seul à Gilghim d’atteindre la souveraineté alimentaire - ou de la confier par le biais d'accords à d’autres États en difficulté comme Les Principautés ou Descenel. Par ailleurs, ces mondes frappent par les clichés d’une très rare beauté qu’ils offrent et qui sont diffusés par des lobbies souhaitant le démarrage d’opérations de colonisation, d’agrairisation et d’industrialisation des Lunes.
Cependant, l’Union fédérale reste pour le moment ferme dans sa volonté de garder ce collier comme un ensemble de mondes-sanctuaires, afin d’en étudier les propriétés écologiques pour son secteur d’édition écologique de pointe - ce qui engendre des tensions de plus en plus affirmées avec le FIF et le Conseil Vellien pour qui Gilghim joue à un jeu égoïste.
Eltagorcosis - Antiquité humaine
Eltagorcosis n’est pas un monde particulièrement puissant par son modèle économique ou une population gigantesque, mais c’est une rare vitrine du passé humain dans la Voie. Abritant une population moyenne et une économie diversifiée, c’est un monde qui sert de base d’opération pour les partis politiques opérant au nord de l’Union fédérale.
Mais ses plus grands atouts et spécificités sont dans ses villes, aux centres urbains extrêmement anciens et aux monuments humains bâtis ici et entretenus depuis près d’au moins 3000 ans d’après les archives planétaires. Un secteur touristique culturel constitué d’un vaste réseau de musées, archives et universités d’archéologie et d’histoire humaine s’est affirmé sur ce monde qui est une véritable antiquité humaine ambulante.
Bien que la planète soit parfois utilisée par des ethno-nationalistes humains comme symbole, le Gouvernement planétaire et la population qui vit à la surface d’Eltagorcosis en général rejettent de tels idéaux et préfèrent simplement la fierté d’avoir su préserver un passé là où, dans de nombreux endroits, il a simplement sombré dans les abîmes de l’Histoire qui progresse inlassablement.
Chantiers spatiaux Gilespace - Mégastructures accessibles
Les chantiers spatiaux Gilespaces, appartenant au syndicat du même nom sont d’immenses infrastructures de production ayant il y a quelques décennies réalisées des poussées expérimentales importantes en matière de production standardisée de masse de pièces de mégastructures spatiales.
Joyaux économiques largement soutenus par l’Union fédérale elle-même, les chantiers spatiaux bénéficient de carnets de commandes remplis par des contrats signés avec des administrations, entreprises et même la Voie dans toute la galaxie ! Cette prospérité est un emblème de la réussite du modèle économique Gilghimiite en matière d’innovation et de soutien aux entrepreneur·euses.
Les chantiers spatiaux Gilespaces ont par ailleurs réalisé plusieurs pièces de pointe pour l’Aedantelys, bien que leur participation reste mineure face aux chantiers d’Ureuzs à Ligur.
Instituts régionaux d’action radiante - Coeur des jeunes radiant·es
Les Instituts régionaux d’action radiante (IRAR) sont un réseau de centre de formation théorique des fonctionnaires radiant·es et des soldat·es en science militaire. Leur présence est particulièrement dense dans l’État de Gilghim en raison de la forte coopération entre l’Armée Radiante et les autorités des mondes fédérés de l’État au travers des Gardes Civiles Affranchies.
Loin des grandes académies d’excellence prisées par les soutiens publics dans d’autres États, les IRAR ont vocation à former l’individu moyen·ne qui trouvera sa place au sein des institutions radiantes. Ainsi, il y a aujourd’hui de nombreux·euses jeunes recrues de l’Armée Radiante qui passent leurs premières années d’engagement sur le territoire Gilghimiite.
Le territoire de Gilghim abrite aussi de nombreuses enclaves stellaires abritant une série d’espèces pré-conscientes ou ayant décidé de rester en-dehors de la Voie et de la communauté galactique. L’État a pris la décision d’adopter une politique de conservation et de protection de ces communautés autochtones, et de proscrire ainsi la majorité des contacts avec elles.
Politique
Consulat
Le Consulat vellien de Gilghim possède ses quartiers autour du Congrès Unique, dans un habitat spatial spécialement conçu pour les besoins de l’institution. Le siège consulaire est composé d’une aile dédiée au Consulat - qui même s’il n’y a qu’un·e Consul·e officiel·le s’est constitué à l’image de la Coordination fédérale de l’État est un couple paritaire avec le/la 1er·e Vice-Consul·e-, d’un open-space modeste pour les Vices-Consul·es et d’une autre aile pour les représentant·es exceptionnel·les du Conseil Vellien et de l’Armée Radiante.
L’actuel couple consulaire est constitué de l’humain Théodore Ravaud et de l’étamyre Eare Nygaard (consule officielle). Nommé·es quelques mois seulement avant le départ de l’Aedantelys, les deux dirigeant·es ont la particularité d’être le premier Consulat à être né dans l’Union des Mondes Fédérés de Gilghim et à ne pas être affilié à une carrière militaire.
En effet, les deux personnalités sont formées en méga-architecture spatiale pour l’étamyre et l’humain est une figure reconnue d’une grande ONG vellienne œuvrant pour les droits des conscient·es.
Les deux énergumènes sont entourée de seulement cinq Vices-Consul·es venu·es de toute la Voie et de beaucoup d’espèces, délégué·es principalement aux relations avec le Congrès Unique, aux affaires militaires et, selon l’agenda présenté au Conseil Vellien qui leur a valu leur nomination, la planification des méga-projets économiques et la consolidation de l’état de droit gilghimiite. Cette petite équipe s’explique par l’ingérence traditionnellement limitée du Consulat dans les affaires courantes de l’État et par les très bonnes relations entre le Conseil Vellien et Gilghim.
Congrès Unique de l’Union fédérale
Le Congrès Unique de l’Union des Mondes fédérés de Gilghim est composé de 3333 Délégué·es parlementaires dont 2222 sont élu·es au suffrage universel direct lors des Élections Générales Gilghimiites. Les 1111 autres Délégué·es parlementaires sont désignés par les syndicats gilghimiites réunis en Grande Conférence sur Synd pour l’occasion. Au sein de l’hémicycle, les parlementaires sont répartis dans des groupes politiques très souvent selon leur appartenance partisane et la liste sur laquelle iels ont été élu·es ou le mandat syndical qui leur a été confié par les syndicats.
C’est le Congrès Unique qui, à sa majorité absolue, élit la Coordination fédérale de l’Union. C’est après cette Coordination qui présente sont projet de Cabinet fédéral, qui doit être approuvé par une majorité relative des parlementaires. Dans l’État de Gilghim, l’exécutif composé du Cabinet fédéral et de la Coordination fédérale est responsable devant le Congrès Unique et doit faire voter ses propositions de lois. Une fois adoptées par le Congrès Unique, la présidence de ce dernier transmet les documents au Consulat qui les promulgue à la Lettre Officielle.
Les prérogatives du Congrès Unique sont sur le papier assez étendues mais dans la pratique, de grands champs du travail législatif sont laissés aux différentes Assemblées planétaires dans le cadre d’un accord implicite entre l’Union fédérale et les Mondes fédérés. Ainsi, les principales affaires du Congrès Unique s’articulent autour des services d’éducation, d’assurance-santé fédérale, de diplomatie et de gestion des mégaprojets.
Les partis politiques actuellement représentés sont au nombre de 9, en raison du seuil électoral affecté aux Élections Générales qui incitent les différentes formations planétaires à se regrouper dans de grands mouvements fédéraux. On retrouve ainsi :
- l’Union Radicale, mouvement historique qui a concentré la majeure partie des Révoltés de la Révolution Civique lors de la Crise de l’Intraplan, qui est depuis la fondation de l’État un parti-pivot pour toutes les majorités - malgré son déclin graduel au profit d’autres forces politiques il reste soutenu par beaucoup de syndicats ;
- le Souffle Nouveau, fédération de partis politiques unis autour d’idéaux de renforcement des services publics fédéraux, de plus grandes prérogatives fédérales pour améliorer le niveau de vie des gilghimiites et d’un progressisme assumé conformément aux idéaux velliens ;
- le Rassemblement Liberté, qui abrite une diversités de formations politiques libérales économiquement et militant pour la garantie de l’état de droit, moins de bureaucratie et la facilitation des investissements étrangers au sein de Gilghim par une simplification du modèle syndical ;
- la Ligue pour la Vie, unique parti uniquement présent au niveau fédéral s’appuyant sur une plateforme de préservation des mondes-sanctuaires et de développement des technologies d’édition écologique dans des fins de régulation écologique des environnements planétaires sur le territoire gilghimiite, avec comme visée de garder une galaxie la plus naturelle possible ;
- le Parti des Travailleurs Unifié, fédération des divers partis socialistes et communistes de l’État largement relié à Gamar, il prône la collectivisation des mondes où la propriété des moyens de production est autorisée ainsi qu’un démantèlement des méga-syndicats au profit de structures à taille consciente, il dispose d’une base en expansion auprès des syndicats du secteur secondaire ;
- le Mouvement d’Autonomie Périphérique, grand parti des FIF les plus éloignés de Mondaffranchi qui milite pour une plus grande autonomie des FIF vis-à-vis du pouvoir fédéral, notamment par le biais d’Assemblées de Foyers élues pour décider des politiques économiques et de planification, il est l’un des deux partis qui constituent le bipartisme périphérique ;
- le Front des Mondes Fédérés, mouvement assez implanté dans les mondes très peuplés qui prône une grande autonomie des Mondes fédérés vis-à-vis du reste de l’État et fait campagne sur un renforcement des Gardes Civiles Affranchies face à l’Armée Radiante, jugée trop centralisée et alliée du pouvoir fédéral par les militant·es de ce parti ;
- le Mouvement pour la Voie, plateforme presque-exclusivement numérique rassemblant à l’échelle fédérale uniquement des électeur·ices souhaitant une plus grande implication de la Voie dans les affaires intérieures de l’État, apolitique sur nombre de sujets et soutenant massivement les mégaprojets velliens sur le territoire gilghimiite ;
- les Mouvements Unis pour la Diversité, coalition des partis fédéraux dans les FIF les plus éloignés de Mondaffranchi qui jouent le jeu du bipartisme périphérique afin de promouvoir l’intérêt de l’Union fédérale, en promettant notamment une hausse du niveau de vie, des programmes d’infrastructures et en rejetant en bloc l’idée de Foyers démocratiquement élus en raison des problèmes administratifs et d’unité d’État que cela causerait.
Au départ de l’Aedantelys, la Coordination fédérale et son Cabinet disposent d’une majorité issue du Souffle Nouveau, de l’Union Radicale, du Mouvement pour la Voie et avec les soutiens non-participants au Cabinet de la Ligue pour la Vie et des Mouvements Unis pour la Diversité.
À l’opposé des pratiques politiques du voisin Ligur, le Congrès Unique s’est doté sous la pression historique de syndicats et mouvements associatifs de l’État d’une forte législation contre la corruption et les lobbies. Ainsi, ces derniers sont purement et simplement bannis de la mégastructure spatiale qui accueille l’assemblée, les Délégué·es parlementaires sont obligé·es de rendre public leurs rendez-vous et déclaration de revenus, et enfin, l’Agence fédérale déléguée aux Affaires politiques dispose de larges compétences et moyens de lutte contre les corruptions.
Cabinet et Coordination fédérale
Origines
Les origines de la plupart des institutions gilghimiites prennent leur source dans la Révolution Civique, qui consiste en tout un tas d’événements entrés en collision pour fonder l’État que nous connaissons aujourd’hui. En effet, la Crise de l’Intraplan, l'avènement des Gardes Civiles Affranchies, les Révoltés Civiques de Mondaffranchi et les actions précises du Conseil Vellien avec l’Armée Radiante sont des éléments cruciaux pour comprendre Gilghim.
La Charte Fondamentale de Gilghim a été rédigée par la Révolte Civique de Mondaffranchi, inspirée de forts idéaux républicains-radicaux et socialistes et approuvée par le Premier Congrès, composé de représentant·es de chaque Garde Civile Affranchie, de fonctionnaires de la Voie et de syndicalistes - 14 156 748 personnes ont siégé lors de cet événement historique.
Ainsi, le premier Cabinet provisoire formé de révolutionnaires de Mondaffranchi a rapidement laissé sa place à la première Coordination fédérale élue en 6432 grâce à une majorité absolue remportée par l’Union Radicale.
Les pratiques constitutionnelles se sont rapidement standardisées puis figées, assurant une stabilité au nouveau régime dont les premiers grands actes furent de renommer mondes et institutions pour aller au-delà de l’héritage impérial, et de mettre en place les grands services fédéraux supposés être les pilliers du contrat social gilghimiite - résultante des négociations entre communistes, républicains et la Voie au sein du Premier Congrès.
Renforcement
Les premières années de la Coordination fédérale et son Cabinet furent cependant marquées par des révoltes planétaires régulières et des baron·nes militaires planétaires, souvent issu·es de l’ancienne aristocratie de Gamar qui contestaient l’autorité fédérale et ses réformes.
Ainsi, le Onzième Cabinet fédéral formé d’une coalition à dominante socialiste avec les communistes, les radicaux et les mouvements pro-velliens a pris la décision en 6477, avec le soutien d’une majorité de Mondes fédérés épuisés des désordres incessants causés par une minorité, de réformer les Gardes Civiles Affranchies pour placer leur commandement, formation et équipement sous la coupe de l’Armée Radiante. Des purges contre les ancien·nes aristocrates impériaux·ales proches des révoltes ont été organisées pour les exclure de tout service public, fonctionnariat ou fonction-élue.
Avec le temps, la Coordination fédérale a imprimé sa méthode de gouvernement en étant un médiateur auprès du Congrès Unique tout en s’assurant de bonnes relations avec le Conseil Vellien et les États frontaliers et dans la gestion des services publics fédéraux au travers de ses puissantes Agences fédérales.
Exceptions et pouvoirs spéciaux
Cependant, diverses crises d’État et la reprise économique de la Voie ont conféré au Cabinet des compétences exceptionnelles non-reconnue officiellement par la Charte Fondamentale. Ainsi, lorsqu’un ensemble de membres du Congrès Unique ont fait l’objet d’un scandale de corruption mais bénéficiaient d’une protection vis-à-vis du système judiciaire classique, l’Agence fédérale déléguée aux Affaires politiques a été fondée dans un objectif de s’assurer à l’échelle fédérale du bon déroulement des scrutins mais surtout de surveiller la corruption des élu·es et fonctionnaires de l’Union fédérale.
Ensuite, c’est le Dix-Huitième Cabinet fédéral en l’an 6500 qui a pris “l’initiative du nouveau centenaire” en déployant un vaste programme d’investissements dans le territoire gilghimiite : autoroutes interstellaires, réseaux de télécommunication, bâtiments fédéraux sur les Mondes fédérés ont fleuri dans les décennies qui suivirent, mais surtout des sommes colossales furent attribuées à des pôles de recherche autour des technologies d’édition écologique et des écoles de méga-architectures - qui ont mené à de grands projets comme l’Habitat Jiopé. C’est encore ces fonds, gérés par des Agences fédérales et des FIF, qui sont à la source de nombreuses innovations et mégaprojets colossaux aujourd’hui.
Aujourd'hui
L’équilibre des pouvoirs entre l’Union fédérale et les Mondes fédérés incarne aujourd’hui un symbole de stabilité et de respect démocratique pour les politistes de la Voie. Le Cabinet gère les affaires qui lui sont confiées, et peu de politicien·nes font campagne sur des propositions qui nécessiteraient un renforcement de l’Union fédérale pour être appliquées.
Aucune élection n’a été manquée, et une limite de 4 mandats pour une Coordination fédérale ou un·e Membre du Cabinet fédéral a été adoptée dans les années 6550 pour favoriser l’émergence de nouvelles générations dans la sphère politique gilghimiite.
Fonctionnaires fédéraux et civiques
L’État de Gilghim ne possède aucune noblesse, l’aristocratie impériale ayant été bannie de toute influence publique, mais a constitué au cours de son Histoire et assez rapidement en raison des épreuves politiques qu’il a traversé une fonction publique des plus efficaces à l’échelle de la Voie.
Il existe trois classes reconnues à l’échelle fédérale pour le fonctionnariat gilghimiite, le reste des travailleur·euses du secteur public étant délégué aux Mondes fédérés : les fonctionnaires fédéraux, les fonctionnaires civiques et les milicien·nes des Gardes Civiles Affranchies.
Pour devenir un fonctionnaire gilghimiite, une formation dans l’une des Académies d’État d’une durée de six mois à deux ans selon les postes visés est nécessaire, ou d’un diplôme d’un Institut Régional d’Action Radiante pour les milicien·nes.
Fonctionnaires fédéraux
Les fonctionnaires fédéraux sont les individus qui travaillent auprès du Congrès Unique, du Cabinet fédéral, de la Coordination fédérale, des ambassades d’État, des diverses Agences fédérales ou qui représentent l’Union fédérale auprès des Mondes fédérés. Leur rôle est essentiel au bon déroulement des activités de Gilghim, et ils sont plutôt respectés.
Appartenir au fonctionnariat fédéral est un signe de réussite et est valorisé au sein de la société gilghimiite. Leurs revenus ne sont cependant qu’un peu au-dessus de la moyenne du reste des cadres de l’État, mais sont protégés des hausses de prix et des licenciements : ces personnes ont un emploi à vie dès qu’ils ont intégré la fonction publique fédérale.
Fonctionnaires civiques
Il s’agit des fonctionnaires administratifs qui travaillent dans les Foyers-interlocuteurs fédéraux et sur les Mondes fédérés. Leur rôle est d’assurer le bon déroulement des affaires courantes et de diriger les quelques centaines de milliers d’institutions publiques qui font tourner Gilghim.
Leur rôle est moins connu et respecté au sein de l’État, même s’ils ont une influence considérable sur la vie quotidienne des gilghimiites. Ils sont totalement détachés des institutions velliennes, tant dans leur cursus de formation que leurs activités professionnelles, ce qui représente une exception dans l’organisation de l’État de Gilghim.
Même s’il est moins renommé que le fonctionnariat fédéral, être un fonctionnaire civique confère des avantages en nature comme le réseau de transport gratuit, une rémunération assez importante et un cercle d’influence. Les aller-retours entre le secteur public et le secteur syndical sont fréquents et encouragés, les fonctionnaires civiques étant soumis à la logique du marché et licenciables.
Milicien·nes des Gardes Civiles Affranchies
Les milicien·nes sont un corps de la fonction publique spécifique issu de la Révolution Civique. Les personnes officiant dans ces Gardes Civiles Affranchies sont parmi les plus respectées sur leurs Mondes respectifs. Il s’agit de personnes formées au combat physique, au maniement des armes et à la science militaire. Iels sont formé·es dans les Instituts Régionaux d’Action Radiante.
Ces personnalités sont aussi des chercheur·euses en théorie militaire pour l’Armée Radiante, et sont mobilisables par l’Armée Radiante.
Bien qu’à l’origine elles étaient indépendantes de l’Armée Radiante, les Gardes Civiles Affranchies sont aujourd’hui quasi-intégralement intégrées au sein des institutions radiantes.
Malgré tout, les milicien·nes disposent de certaines spécificités, comme un uniforme spécifique et une formation politique tournée vers les idéaux de la Révolution Civique, de la Voie et de l’Union des Mondes fédérés de Gilghim.
Démocratie économique et sociale
Outre ses institutions et sa stabilité qui font la fierté de l’État, c’est bien son modèle social et les droits de ses citoyen·nes qui permettent à la société gilghimiite de vivre dans une sorte de havre de paix dans une Voie souvent violente, sauvage. Ainsi, la Révolution Civique a su hisser en politiques publiques les idéaux de démocratie dans la production, d’éducation gratuite et universelle et d’accès garanti aux soins de santé pour chacun·e.
En s’inspirant de l’économiste étamyre reconnue Ariès Iyroé, qui avait théorisé le “syndicalisme économique” et une galaxie où des droits conscients basiques étaient reconnus partout, l’État de Gilghim a été un expérimentateur social et un laboratoire politique fructueux dont la réussite résonne jusqu’aux oreilles du Conseil Vellien lui-même.
Syndicalisme
Dans l’État de Gilghim, les activités économiques ne sont pas régies par un capitalisme sauvage et impitoyable comme dans le Royaume de Ligur, mais par des syndicats aux directions élues démocratiquement dans chaque unité de production - que l’on pourrait qualifier “d’entreprises démocratiques”. Ainsi, la propriété privée des moyens de production n’existe pas dans cet État, même si la propriété matérielle et foncière est largement répandue dans les mœurs et la pratique. Les syndicats opèrent au sein du marché galactique comme des entreprises classiques, et sont en compétition au sein du marché syndical à l’échelle de l’État. Plus globalement, le monde du travail en Gilghim n’est pas si différent du reste du monde avec des contrats, des trésoreries limitées et une intervention limitée des pouvoirs publics dans la production.
Chaque planète possède son propre “barème des rémunération”, mesure à niveau permettant d’identifier, en crédits, rapidement les rémunérations de chacun·e. Des planètes n’ont que trois niveaux différents, quand d’autres en ont plusieurs dizaines. Le 1er niveau - le plus bas - fait toujours office de revenu de base pour les individus qui ne travaillent pas. Ainsi, les inégalités de revenus sont largement jugulées dans l’État de Gilghim - même si les inégalités liées à l’héritage persistent largement.
Education
L’éducation dans l’Union des Mondes Fédérés de Gilghim est une prérogative fédérale durement défendue comme le noyau du modèle social gilghimiite. De ses établissements qui ont massifié et démocratisé l’accès à l’enseignement à ses écoles respectées pour former chercheur·euses et travailleur·euses efficaces, peu de monde remet aujourd’hui en cause le succès de la politique éducative gilghimiite dans l’État et même au sein des institutions velliennes.
Ainsi, du service public de la petite enfance nommé “l’École d’Éveil” jusqu’à l’Enseignement Supérieur en passant par l’École Fondamentale et le Grand Lycée, les gilghimiites bénéficient d’une éducation quasiment gratuite, accessible dès leur naissance et obligatoire de 5 ans à 25 ans.
En parallèle, l’Union fédérale a organisé l’implémentation de dispositifs de formation professionnelle accessible à chacun·e au moment souhaité pour changer de carrière. Le Programme d’Insertion Gilghimiite confère alors aux citoyen·nes un droit à la formation tout au long de la vie pour s’adapter aux innovations technologiques et transformations économiques au cours des décennies.
Santé
Tout comme l’éducation, la santé est considérée dans l’État de Gilghim comme un bien commun et est donc une prérogative fédérale depuis qu’un Cabinet il y a plusieurs décennies a nationalisé les secteurs de l’assurance et de la pharmaceutique. Ainsi, il existe 4 branches dans le système de santé public aujourd’hui, toutes insérées au sein de l’Assurance-santé fédérale gérée par la Coordination fédérale aux Affaires sanitaires :
- la Garantie Enfance, vaste programme constituant un service de la santé de l’enfance destinée à rendre accessible les soins obstétricaux, pédiatriques et jusqu’à l’âge de 16 ans, c’est notamment le programme en charge des accouchements, vaccinations, campagnes de prévention et de la santé scolaire ;
- la Sécurité Universelle Sanitaire, assurance publique couvrant tou·tes les citoyen·nes gilghimiite et assurant la gratuité des soins à l’échelle de l’État, sauf des soins expérimentaux non agréé par la Coordination, c’est le programme de soins, prévention qui s’assure de la vie jusqu’à 110 ans et gère notamment la médecine du travail ;
- la Couverture Vieillesse, plan de gestion d’un réseau d’infrastructures destinées à prendre en charge la dépendance des individus à partir de 111 ans et à s’assurer des soins spécifiques aux populations les plus vieilles.*
*il s’agit des âges humains, ils sont bien entendus adaptés selon chaque espèce et les caractéristiques biologiques.
À côté de ce système d’assurance massif, le Pôle d’État Pharmaceutique a été érigé il y a quelques années pour assurer l’État de Gilghim en production des médicaments et outils médicaux génériques les plus utilisés. Il s’agit d’un plan de production pour assurer une souveraineté médicale à l’Union fédérale mais aussi pour contrôler les prix. Le PEP étend souvent ses lignes de production à de nouveaux traitements pour faire baisser artificiellement les prix sur le marché gilghimiite et ainsi économiser des coûts inutiles à l’assurance-santé fédérale.
Depuis des décennies, des campagnes de prévention et d’information pour lutter contre l’idée que les Miliantes seraient nuisibles sont organisées par l’Union fédérale. Ainsi, les traitements douloureux contre cette espèce sont interdits et la population gilghimiite, bien que des stéréotypes persistent, est parmi les plus bienveillantes envers les Miliantes et les plus informées sur le caractère nécessaire du consentement dans un Don miliante.
Culture
Héritage impérial et renouveau républicain
WIP
Fièvre de la méga-architecture
Avec les méga-projets de la Voie et l’implantation durable d’une vaste industrie de la méga-architecture spatiale, la société gilghimiite est empreinte depuis une décennies d’une grande fièvre de la méga-architecture. Cela se traduit, concrètement, par une omniprésence dans les médias, les publicités, les documents officiels, les lieux de travail de publicités et informations, documentaires à propos des méga-structures et méga-chantiers en cours de construction dans l’État de Gilghim et ailleurs ! Une vaste industrie du divertissement, du jeu et des médias s’est construite pour répondre à ce besoin croissant d’être au courant des dernières innovations, de l’Histoire de cette filière industrielle et des projets en discussion.
Ainsi, les méga-projets sont devenus des objets économiques, sociaux et politiques qui font parfois des thèmes de campagne à eux seuls. C’est ainsi que le Mouvement pour la Voie, formation politique soutenant depuis des décennies les méga-projets, bénéficie d’une popularité renouvelée depuis un moment.
Cette véritable méga-mania se traduit aussi par une fascination des acteurs économiques pour Gilespace, syndicat qui a réussi des prouesses technologiques en matière de production de méga-structures. À l’origine filière dans la construction de vaisseaux spatiaux, elle s’est reconvertie et est un joyau industriel gilghimiite aujourd’hui.
